Un premier album c’est toujours quelque chose de très fort, émotionnellement. Se dévoiler artistiquement n’est pas anodin. C’était ma première expérience en studio, la première occasion de montrer ce que j’avais dans le ventre. Je pense que je m’étais assez bien préparé, j’étais mûr pour ça.
Pour cet album, on avait une cinquantaine de morceaux à notre disposition, et des centaines de prods. Je pense que c’est un bon ratio, entrer en studio avec trois fois plus de morceaux que nécessaire ne garantit pas forcément un bon album mais c’est un gage de qualité. Il y a de fortes chances pour que vous sortiez relativement satisfaits de l’enregistrement.
Et c’est ce qui c’est passé. On était collectivement heureux du boulot et sur un plan personnel, j’étais assez fier de moi. Mais rien n’arrive par hasard, j’avais travaillé pendant des années, en faisant des journées pleines, tout comme mes camarades, pour obtenir un résultat. En toute modestie, je pense qu’on a réussi notre coup. Plus de 20 ans après, on me parle encore de cet album en des termes élogieux. Après tout ce temps, je crois que ce dont je suis le plus fier, c’est que cet album est un tout, une vraie ambiance s’en dégage, l’instantané d’une époque. Bonne écoute.
Morceaux
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Beats Bruts
Beats tels qu’ils sont sortis de mes machines.
Instrus
Les morceaux instrumentaux, après mixage, et mastering.