On prend les mêmes et on recommence.
Même matos, même chambre et même ambiance.
On était passionnés et on pensait qu’au rap. Quand on en faisait pas on en écoutait, quand on en écoutait pas on en parlait, bref des vrais junkys. Mais je pense que c’est le seul moyen d’être vraiment performant. On m’a dit un jour qu’il fallait 10 000 heures de pratique pour commencer à maîtriser une discipline, et je pense que c’est vrai. Mais sans l’amour infini pour cette même discipline, ces 10 000 heures peuvent se transformer en calvaire.
L’amour pour la musique, pour la culture, notre culture, mais aussi pour les gens avec qui on exerce cette passion. Tous les jours on se retrouvait avec bonheur et jamais on a eu l’impression de travailler. Je savais qu’on vivait quelque chose d’extraordinaire et avec le recul c’est encore plus flagrant
Partis de rien, sans aucun contact dans le milieu de la musique, sans parents musiciens, et tous de milieux modestes, c’est l’amour qui nous a porté là où nous sommes allés. On aurait certainement pu faire mieux en intégrant le professionnalisme dans l’équation mais c’était pas dans notre adn probablement.
Je remercie les membres de mon groupe d’avoir rendu cela possible, et malgré les hauts et les bas, ils seront toujours dans mon coeur.
Bon dimanche et bonne dégustation.
